Masaï Mara #1
- Jour 1
Partis relativement tôt, nous avons gagné le Masaï Mara par la route de Nairobi, d’abord bonne, puis seulement goudronnée, puis piste, puis piste difficile.
Sortis des faubourgs de Nairobi, les premiers paysages du Kenya sont ceux de la vallée du rift que nous surplombons.
Et avant même de pénétrer dans le Masaï Mara, nous avons l’occasion d’apercevoir de premiers animaux - en l’occurrence quelques zèbres - en bordure de piste… ce qui laisse présager de la quantité d’espèces que nous pourrons observer…
A l’entrée du parc, des femmes masaïs nous proposent divers objets d’artisanat local. Elles nous accompagneront tout au long du séjour, aux entrées et sorties des sites.
Arrivée au lodge, découverte du Mara Sopa, perdu dans la végétation, puis sieste, avant le premier safari. Ouf : le lit est équipé de moustiquaire et nous pourrons passer deux très bonnes nuits protégés des insectes (que nous ne verrons pas, l’altitude - plus de 2000m, faisant le nécessaire), maintenant que la grosse araignée de la douche a été tuée…
Et c’est déjà l’heure du premier safari. A peine arrivés dans la plaine, c’est une explosion d’animaux : gazelles, zèbres et gnous, de troupeaux mélangés, à perte de vue. Extrêmement impressionnant ! Rapidement, un premier éléphant et un troupeau d’autruches dans le lointain. Des girafes au galop, toutes proches.
La première recherche des prédateurs ne donnera rien, mais le retour nous laissera repartir avec de superbes images dans la lumière du couchant .
Baya et son collègue d’African Secrets décident d’organiser pour le lendemain un safari sur la journée complète, pour nous permettre de nous enfoncer plus avant dans le parc, et augmenter nos chances de rencontrer les grands fauves. Nous rentrons donc pleins d’espoir, pour un copieux buffet suivi :
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- d’un spectacle de danse Masaï, donné par des guerriers du village proche, et par le personnel du lodge,
- du repas des hyènes qu’on peut observer depuis la terrasse du lodge. En effet, elles rôdent dans les environs et pour éviter qu’elles ne crient (et ne dévorent les touristes) toute la nuit, elles sont nourries des restes du repas une fois la nuit tombée.